Histoire

Par /I\ habann


L’histoire des druides remonte à l’Europe préchrétienne, principalement à l’époque celtique. Les druides étaient des figures clés de la société celtique, jouant un rôle à la fois religieux, politique et intellectuel.

Dans la société celtique, les druides occupaient une position privilégiée et jouaient un rôle essentiel dans la vie de la communauté. Voici quelques aspects de l’interaction entre les druides et la société celtique :

  1. Spiritualité et religion : Les druides étaient les prêtres et les gardiens de la religion celtique. Ils étaient responsables de la communication avec les dieux, de la tenue des rituels religieux et de l’interprétation des signes et des présages. Les cérémonies druidiques étaient souvent liées à la nature, aux cycles saisonniers et aux divinités associées à ces éléments.
  2. Connaissances et éducation : Les druides étaient des érudits et des enseignants. Ils détenaient une connaissance approfondie de la mythologie, de l’histoire, de la philosophie, de l’astrologie, de la médecine et de la magie celtiques. Les druides transmettaient cette connaissance de génération en génération, principalement par voie orale, et la préservation de la tradition était une de leurs responsabilités.
  3. Justice et droit : Les druides étaient également les gardiens de la loi et de la justice dans la société celtique. Ils jouaient un rôle de juges, résolvant les conflits, prononçant des sentences et préservant l’ordre social. Leurs décisions étaient basées sur les principes et les coutumes celtiques, ainsi que sur leur propre sagesse et discernement.
  4. Conseils et guidance : Les druides étaient souvent consultés pour leurs conseils et leurs prédictions. Leur rôle était de guider les chefs de tribus et les rois dans la prise de décisions importantes, ainsi que d’offrir des conseils et des orientations aux membres de la société. Leurs paroles étaient considérées comme influentes et respectées.
  5. Statut social : Les druides bénéficiaient d’un statut élevé dans la société celtique. Ils étaient considérés comme faisant partie de l’élite intellectuelle et spirituelle. Leur position leur conférait une influence considérable, et ils étaient respectés et craints à la fois. Leur savoir et leur sagesse leur permettaient de jouer un rôle central dans les affaires politiques et sociales de la communauté.

Il est important de noter que les druides n’étaient pas une classe sociale distincte, mais plutôt un groupe spécialisé au sein de la société celtique. Ils étaient en interaction avec d’autres groupes, tels que les guerriers, les agriculteurs et les artisans, et leur rôle était complémentaire à celui de ces autres membres de la société.

Les druides occupaient une place unique dans la société celtique, en tant que gardiens de la tradition, érudits, prêtres et conseillers. Leur rôle était essentiel pour maintenir l’ordre social, préserver la connaissance et la sagesse, et assurer la connexion entre la communauté et le divin.

Les premières références aux druides remontent à des sources grecques et romaines, qui ont décrit leurs pratiques et leurs connaissances. Cependant, la plupart de nos connaissances sur les druides proviennent de textes irlandais et gallois ultérieurs, tels que les récits mythologiques et les poèmes épiques.

Les druides étaient considérés comme des gardiens de la connaissance et de la sagesse. Ils étaient des prêtres, des conseillers, des enseignants et des juges. Leur formation était longue et exigeante, et ils acquéraient une expertise dans divers domaines, tels que la théologie, la philosophie, l’astrologie, la médecine et la magie.

Ils jouaient un rôle central dans les cérémonies religieuses et les rituels, dont beaucoup étaient liés à la nature et aux cycles saisonniers. Les druides étaient également responsables de la transmission orale de la tradition et des légendes celtiques, préservant ainsi la mémoire collective de leur peuple.

Cependant, avec l’arrivée du christianisme et la romanisation de l’Europe, le rôle des druides a commencé à décliner. Le christianisme a progressivement supplanté les anciennes pratiques religieuses, et les druides ont été considérés comme des concurrents ou des obstacles à la conversion.

Les druides ont été persécutés et interdits, et peu de leurs enseignements et pratiques ont survécu. La connaissance des druides est devenue en grande partie fragmentée et perdue au fil du temps.

Il convient de noter que, malgré les références historiques, notre compréhension des druides est souvent entourée de mystère et d’interprétations. Les sources anciennes sont souvent teintées de biais culturels et de propagande, ce qui rend difficile de discerner la véritable nature des druides et de leurs pratiques.

Cependant, l’intérêt pour les druides et le druidisme a été ravivé au cours des derniers siècles, notamment avec la montée du néodruidisme, qui cherche à recréer et à réinterpréter les traditions druidiques anciennes dans un contexte moderne. Ce mouvement contemporain explore les enseignements et les pratiques des druides, tout en s’adaptant aux besoins et aux sensibilités de notre époque.

Néodruidisme (re-naissance druidique)


Le néodruidisme remonte à plusieurs siècles, mais il a gagné en popularité et en reconnaissance au cours du XIXe siècle. Pour comprendre son évolution, il est essentiel d’explorer les origines du druidisme lui-même.

Le druidisme était une ancienne tradition spirituelle et religieuse pratiquée par les peuples celtes de l’Europe préchrétienne. Les druides étaient considérés comme des sages, des prêtres et des gardiens de la connaissance. Ils jouaient un rôle essentiel dans la société celtique, en exerçant des fonctions politiques, juridiques et spirituelles.

Cependant, avec l’arrivée du christianisme et la romanisation de l’Europe, le druidisme a progressivement décliné. Les pratiques druidiques ont été réprimées et interdites, et de nombreux druides ont été persécutés ou convertis de force.

Au XIXe siècle, une renaissance de l’intérêt pour les anciennes traditions et spiritualités celtiques a émergé. Cela a été encouragé par la redécouverte des textes anciens, tels que les récits mythologiques irlandais et gallois, ainsi que par les mouvements romantiques et nationalistes de l’époque.

C’est dans ce contexte qu’est né le néodruidisme. Il s’agit d’un mouvement qui s’inspire des croyances et des pratiques des anciens druides, mais qui est également influencé par les idéaux et les préoccupations de l’époque moderne.

Le néodruidisme a été popularisé par des figures telles que Iolo Morganwg (Edward Williams), un érudit gallois du XVIIIe siècle qui a développé une vision romantique du druidisme et a fondé la Gorsedd de l’Île de Bretagne, une assemblée de bardes, de druides et d’ovates.

Au fil du temps, le néodruidisme s’est diversifié et a adopté différentes formes selon les régions et les traditions locales. Certains groupes néodruidiques se concentrent principalement sur la reconstitution historique et la préservation des anciennes pratiques, tandis que d’autres ont évolué vers des formes plus modernes et adaptées à la société contemporaine.

Le néodruidisme met l’accent sur le lien avec la nature, la spiritualité écologique et la recherche de sagesse intérieure. Les rituels druidiques, les célébrations des cycles naturels, les pratiques de guérison et de divination font partie intégrante de cette spiritualité.

Au XXe siècle, le néodruidisme a continué de gagner en popularité, avec la création de nombreuses organisations druidiques à travers le monde. Des festivals druidiques sont organisés, offrant des occasions de célébrer la nature, de se rassembler et d’échanger des connaissances.

Il est important de noter que le néodruidisme est un mouvement contemporain qui cherche à recréer et à réinterpréter les pratiques druidiques anciennes, mais il ne prétend pas être une continuation directe de la tradition celtique préchrétienne. Il est plutôt une réponse moderne à la quête de spiritualité, de connexion avec la nature et d’exploration de nos racines culturelles.

Aujourd’hui, le néodruidisme continue d’évoluer, de s’adapter et d’inspirer de nombreuses personnes à travers le monde. Il offre un moyen de renouer avec les anciennes sagesses tout en explorant de nouvelles voies spirituelles et en cherchant un équilibre entre l’homme et la nature.

Dieux Gaulois

Voici quelques-uns des dieux et déesses gaulois les plus connus :

Lug : dieu de la lumière, de la connaissance, de la musique et de l’artisanat. Il est souvent représenté avec une harpe un bouclier et une lance.

Cernunnos : dieu de la nature, de la fertilité et des animaux. Il est souvent représenté avec des bois de cerf et des animaux sauvages.

Epona : déesse de la fertilité, des chevaux et de la guérison. Elle est souvent représentée avec un cheval ou une jument blanche.

Belenos : dieu du soleil, de la guérison et de la divination. Il est souvent représenté avec un disque solaire.

Taranis : dieu du tonnerre et de la guerre. Il est souvent représenté avec une roue et un marteau.

Esus : dieu de la forêt, de la chasse et de la guerre. Il est souvent représenté avec une hache et un arbre.

Nantosuelta : déesse de la fertilité, de la nature et de la mort. Elle est souvent représentée avec un chaudron et un serpent, un panier de fruits et une corne d’abondance.

Sucellus : dieu de la fertilité, de la nature et de la mort. Il est souvent représenté avec une massue et une coupe.

Rosmerta : déesse de la fertilité, du commerce et de l’abondance. Elle est souvent représentée avec une corne d’abondance et une bourse.

Artio : déesse de la nature, de la chasse elle est souvent représentée avec un ours et une corne d’abondance.

Toutatis : Il est celui qui juge les morts et décide de la réincarnation qu’ils méritent

Maponos : dieu de la jeunesse et de la guérison. Il est souvent représenté avec une lyre et une couronne de feuilles.

Grannus : c’est un dieu guérisseur lié à Belenos

Brigantia : déesse des arts, de la guerre, de la magie et de la médecine – voir aussi brigitt

Camulos : Le puissant, le champion

Ogmios : dieu de la magie

Cependant, il convient de noter que la documentation sur la mythologie gauloise est limitée et fragmentaire, ce qui signifie que notre connaissance des dieux gaulois est parfois incomplète ou sujette à interprétation. Les sources disponibles contiennent principalement des inscriptions, des représentations artistiques et des témoignages de l’époque romaine.

Druides mythiques

Liste non exhaustive.(source wikipédia)

Adnae Mac Uthidir est un « file » important d’Ulster, qui a le rang d’Ollam (un docteur en savoir). Il est le père de Nédé, l’un des protagonistes de l’Immacallam in Da Tûaraid (Dialogue des deux Sages).
Aithirne Ailgesach est un druide despotique, qui apparaît dans plusieurs récits du Cycle d’Ulster, dont la Courtise de Luaine et le Siège de Howth. Il est connu pour exiger des choses impossibles et se venger en se servant de sa « magie », notamment de la satire mortelle du glam dicinn.
Amorgen Glungel est le file primordial des Milesiens, les premiers colons Gaels en Irlande. Outre ses fonctions bardiques, c’est aussi un juge, selon le Lebor Gabála Érenn (Livre des Conquêtes d’Irlande).
Armogen Mac Eccit, fils de Eccet Salach, est le druide-poète du roi d’Ulster Conchobar Mac Nessa, c’est aussi un redoutable guerrier, dans le Cycle d’Ulster.
Aífé est une druidesse et une guerrière qui réside en Écosse. En conflit avec Scáthach, elle fait la paix avec sa rivale selon la demande de Cúchulainn, avec qui elle a un fils, Conla.
Cathbad est l’un des druides les plus connus de la mythologie celtique irlandaise. Il a pour épouse la reine Ness, avec laquelle il a deux enfants, le futur roi Conchobar Mac Nessa et une fille Findchóem. Cathbad est aussi le père des druides Genann Gruadhsolus et Imrinn et le grand-père du héros Cúchulainn. Dans le récit Táin Bó Cúailnge (Razzia des vaches de Cooley), il provoque la mort de l’émissaire Sualtam qui a parlé sans permission, car selon une geis, il est interdit de parler avant le roi et le roi ne parle pas avant son druide.
Coirpre est un file qui apparaît notamment dans le récit Cath Maighe Tuireadh (La Bataille de Mag Tured). Il est le premier druide à composer et prononcer une satire en Irlande, contre Bres, roi provisoire des Tuatha Dé Danann, pendant l’infirmité de Nuada.
Corann est le druide du roi Conn Cétchathach. Dans le récit Echtra Conle (les Aventures de Conle), il doit user de toute sa magie pour affronter une Banshee qui a jeté son dévolu sur Conle, le fils du roi. Mais les messagères de l’Autre Monde ont une magie plus puissante que celle des druides pour les affaires d’amour.
Dubthach Dóel Ulad est un autre druide de la cour du roi Conchobar Mac Nessa. Il est célèbre pour semer systématiquement la zizanie et de proférer des injures gratuitement. Après l’assassinat des trois fils d’Usnech par Conchobar et la fin tragique de Deirdre, il quitte la cour avec d’autres guerriers Ulates et se réfugie en Connaught à la cour de la reine Medb et du roi Ailill. Il est entraîné dans la Razzia des vaches de Cooley, où il combat l’armée d’Ulster, aux côtés des souverains du Connaught.
Esras était le druide qui gouvernait l’île de Gorias, une des quatre « Îles au nord du Monde », avant l’installation des Tuatha Dé Danann en Irlande. Il était le gardien d’un talisman, la lance de Lug Samildanach, arme mortelle à chaque coup, inséparable du Chaudron du Dagda, dans lequel elle doit plonger pour éviter qu’elle ne détruise tout autour d’elle.
Fingen est un autre druide de Conchobar Mac Nessa, particulièrement réputé pour sa connaissance et sa pratique de la magie et de la médecine. Il est expert dans les trois formes de la médecine : magique, végétale et sanglante. Sa science est telle qu’il peut déterminer le nombre des occupants d’une maison et dire de quelles maladies ils sont atteints, en examinant la fumée qui s’échappe du toit.
Fintan est un druide primordial, associé à l’épopée du peuple de Cesair. Après le Déluge, il subit diverses métamorphoses animales qui doivent lui permettre de traverser les millénaires, pour transmettre sa science et son histoire aux Irlandais.
Tuan Mac Cairill est également un druide primordial qui a vécu plusieurs millénaires, depuis le Déluge jusqu’à saint Patrick et ses successeurs immédiats à qui il a transmis son savoir35.
Gwydion, décrit comme un puissant magicien dans les Mabinogion gallois, est une représentation altérée des druides de l’Antiquité39.
Ladra, tout comme Fintan, est un druide primordial, de l’épopée de Cesair. Premier amant et premier mort (abus de femmes) de l’île d’Irlande, il représente la fertilité et la mort.
Mog Ruith, surnommé le « Serviteur à la Roue » (la roue cosmique), est une représentation du dieu-druide le Dagda, dont l’une des particularités est la cécité qui lui donne don de voyance. Druide-guerrier, c’est l’un des plus puissants de la mythologie, sa « magie » peut donner la victoire, comme le narre le Forbuis Droma Damhghaire (le Siège de Druim Damhghaire). Les premiers chrétiens irlandais en firent l’instigateur de l’exécution de saint Jean Baptiste, afin de détruire sa réputation.
Morfessa était le druide qui gouvernait l’île de Falias, une des quatre «îles au nord du Monde », avant l’installation des Tuatha Dé Danann en Irlande. Il était le gardien d’un autre talisman, la « pierre de Fal » qui symbolise le pouvoir légitime et la Souveraineté. Elle est placée à Tara, le centre mythique de l’Irlande, résidence des Ard rí Érenn.
Nédé est un druide redoutable qui, dans l’Immacallam in Da Tûaraid (Dialogue des deux Sages), prétend au grade d’ollam dans une dispute scientifique face à un autre druide Ferchertne. Il meurt pour avoir commis les trois fautes irréparables du druide : l’adultère avec une reine, l’usurpation de la souveraineté royale et la satire abusive (le glam dicinn).
Semias était le druide qui gouvernait l’île de Murias, une des quatre « îles au nord du Monde », avant l’installation des Tuatha Dé Danann en Irlande. Il était le gardien du chaudron et de la massue du Dagda, autres talismans des dieux d’Irlande.
Tlachtga, fille de Mog Ruith, est une druidesse (bandrui, ce qui signifie « femme-druide »), réputée pour la puissance de ses pouvoirs. Elle est initiée par son père.
Uiscias était le druide qui gouvernait l’île de Findias, une des quatre « îles au nord du Monde », avant l’installation des Tuatha Dé Danann en Irlande. Il était le gardien de l’Épée de Nuada, talisman qui représente la Souveraineté et la Guerre, arme infaillible aux blessures mortelles.

Quelques Personnages significatifs

John Toland

John Toland (1670-1722) était un philosophe irlandais du XVIIIe siècle qui s’intéressait aux études religieuses et qui a contribué à raviver l’intérêt pour le druidisme.

Toland est connu pour son ouvrage intitulé « Histoire des druides » (History of the Druids) publié en 1717. Dans ce livre, il cherchait à explorer et à reconstruire les pratiques et les croyances des anciens druides à partir des sources disponibles à l’époque. Il a basé ses recherches sur des textes anciens, des inscriptions et des témoignages d’écrivains classiques.

Toland a proposé une vision romantique des druides en tant que gardiens de la sagesse antique et de la religion naturelle. Il a mis l’accent sur les aspects positifs du druidisme, le considérant comme une tradition spirituelle riche et harmonieuse, en opposition aux religions plus dogmatiques et autoritaires de son époque.

Son livre a contribué à répandre l’intérêt pour le druidisme en Europe et a suscité des débats et des spéculations sur les anciennes pratiques druidiques. Cependant, il est important de noter que les recherches et les interprétations de Toland étaient influencées par le contexte de son époque, ainsi que par les connaissances limitées disponibles à l’époque.

Malgré ses contributions à la redécouverte du druidisme, il est également critiqué pour certaines de ses théories spéculatives et controversées, qui ne reposaient pas toujours sur des preuves solides.

En résumé, John Toland était un philosophe irlandais du XVIIIe siècle qui a contribué à raviver l’intérêt pour le druidisme à travers son ouvrage « Histoire des druides ». Son travail a été influent pour susciter des discussions et des études ultérieures sur les druides, bien qu’il soit important de considérer ses interprétations à la lumière des connaissances historiques et archéologiques plus récentes.

Toland et la franc maconnerie :

Toland était connu pour son esprit libre et ses idées philosophiques radicales. Il a écrit sur la tolérance religieuse, la liberté de pensée et la recherche de la vérité par-delà les dogmes religieux établis. Ces idées ont résonné avec certaines valeurs maçonniques telles que la liberté de conscience, la recherche de la connaissance et le respect des croyances individuelles.

Il est important de noter, cependant, que John Toland lui-même n’était pas un franc-maçon. Il était un philosophe indépendant qui a contribué à l’évolution de la pensée maçonnique, mais il n’a pas été directement impliqué dans les activités ou les rituels de la franc-maçonnerie.

Certains francs-maçons ont donc trouvé inspiration et affinité avec les idées de Toland. Ses écrits ont pu être discutés et étudiés par des francs-maçons et ont influencé leur réflexion philosophique.


Iolo Morganwg (voir la page Triades)

Iolo Morganwg, également connu sous le nom d’Edward Williams (1747-1826), était un poète, érudit et antiquaire gallois. Il est surtout connu pour son rôle dans la préservation et la réinvention du druidisme au Pays de Galles.

Morganwg a consacré une grande partie de sa vie à étudier la culture et la mythologie galloises, ainsi que les anciennes traditions druidiques. Il a collecté des poèmes, des chants et des récits populaires, et il a tenté de les revitaliser en créant des cérémonies et des rituels druidiques modernes. Il a également inventé un ensemble de symboles et de pratiques druidiques qu’il a attribués aux anciens druides.

Son travail a eu une influence significative sur le mouvement celtique de la renaissance culturelle galloise, ainsi que sur le renouveau du druidisme au XIXe siècle. Cependant, certaines de ses prétentions, notamment en ce qui concerne la tradition druidique ancienne, ont été remises en question et critiquées par des chercheurs ultérieurs.

Malgré les controverses entourant ses travaux, Iolo Morganwg a joué un rôle majeur dans la préservation de la culture et de la langue galloises, ainsi que dans la popularisation de l’image romantique du druidisme au Pays de Galles. Son héritage continue d’influencer la compréhension moderne du druidisme et de la culture galloise.


Né le 26 novembre 1869 à La Neuville-Vault près de Beauvais (Oise), mort le 11 octobre 1958 dans le même lieu, est un écrivain français à la fois poète, romancier, essayiste, traducteur et critique littéraire au Mercure de France. Fils de cultivateurs, il reprend la direction de la ferme familiale après le décès de son père, en 1908. Dès lors, il exerce parallèlement une carrière littéraire originale qui le fait parfois voyager au Portugal, en Grèce et en Yougoslavie, les trois pays dont il suit l’actualité littéraire au Mercure.

Philéas Lebesgue reste toute sa vie en quête de tradition celtique. En 1892, il reçoit le second prix de poésie de langue bretonne au concours de la revue L’Hermine et devient barde breton. Le 10 septembre 1928, sur le dolmen de la Table des Marchands de Locmariaquer, il est proclamé druide d’honneur du Gorsedd des bardes de Bretagne en présence de ses amis grands druides, également poètes, Yves Berthou et François Jaffrennou, devant deux mille spectateurs. En 1933, après intronisation officielle au pays de Galles, il accepte d’être le « Grand Druide des Gaules », autorité spirituelle du « Collège bardique des Gaules » fondé par l’éditeur de musique Jacques Heugel qui l’a sollicité pour remplir cette fonction spirituelle. Ce collège cesse définitivement ses activités en 1939. Par ailleurs, l’ésotérisme, qui rejoint parfois le druidisme, apparaît dans la poésie de Philéas Lebesgue et notamment dans l’un de ses romans, Outre-Terre, avec le sous-titre Aventures dans l’invisible, ouvrage de science-fiction ésotérique et philosophique. L’ésotérisme de Philéas Lebesgue, avant tout poétique, rejoint celui de son ami Oscar Milosz, poète d’origine lituanienne.

À la fin de sa vie, il comprend au minimum 16 langues étrangères. Il ne les parle pas forcément couramment mais peut les lire et en écrit certaines. 
(Source Wikipédia)


Gwenc’hlan Le Scouëzec, Heol Loïc Gwennglan Le Scouëzec à l’état-civil, né le 11 novembre 1929 à Plouescat et mort le 6 février 20082 à Brasparts, est un médecin et écrivain français. Il a dirigé la Gorsedd de Bretagne, Fraternité des Druides, Bardes et Ovates de Bretagne, de 1979 jusqu’à sa mort.

Nommé Grand Druide adjoint de la Gorsedd de Bretagne, avec une succession implicitement prévue, par le conseil directeur (Poellgor) le 1er avril 1979, il a succédé comme cinquième Grand Druide de Bretagne à Per Loisel le 1er novembre 1980.

À son initiative, la Gorsedd complète son appellation par celle de « Fraternité des druides, bardes et ovates de Bretagne ». Fondée en 1899, elle est le plus ancien organe néo-druidique existant en France, alors que la Fraternité des bardes de Bretagne (Breuriez Barzed Breiz), créée en 1838 par Théodore Hersart de la Villemarqué, n’a eu qu’une activité très réduite, littéraire et linguistique3,4. Les scissions au sein de la Gorsedd ont souvent pour origine des divergences sur les rapports entre la religion et la philosophie et sur l’importance à accorder à l’Antiquité celtique.

Il a laïcisé l’institution, en la détachant de toute tendance religieuse, et en condamnant tout penchant raciste. Il l’a tirée vers la philosophie. Il s’est également lancé dans la recherche d’une filiation antique dont il ne trouva des indices que dans des rituels forestiers faiblement attestés, dans une incorporation éventuelle de l’esprit des druides dans l’Église de la Grande-Bretagne antique ou encore chez des alchimistes penchant vers le panthéisme5.
Comme son prédécesseur, Taldir, il a documenté le fonctionnement interne de la Gorsedd à partir des archives qui lui avaient été transmises

(Source Wikipédia)